Hommage à Théo : Deux !

Deux !

Deux c’est le chiffre qui a rythmé la vie de mon grand-père.

Deux comme les deux pays qui ont compté dans sa vie : l’Espagne et la France

Deux c’est également le chiffre d’un couple, même si avec sa femme Joséphine ils ne faisaient qu’un.

Deux comme leurs deux enfants qui naîtront par la suite : Marie-France et Robert

Deux c’est le nombre de fois que je lui dois la vie : une fois car c’est mon grand-père et une seconde fois car il m’a sauvé de la noyade.

Deux car nous avons un grand-père qui est aussi un héros et pas que pour moi.

Deux c’est le nombre de vie qu’il a eu : une avant la guerre et une après.

Deux car il est là encore aujourd’hui dans nos souvenirs mais aussi dans nos cœurs

Sabine Comets

 

Hommage à son Grand-Père, Théo Francos

 

 

 

Hommages à Théo

Les obsèques de Théo se sont déroulées mardi 10 juillet à Biarritz en présence de sa famille et d'un grand nombre de ses amis.

Ci après les discours prononcés au cours de la cérémonie.


Hommage de l'ACER à Théo

Jean-Paul CHANTEREAU

C’est  un combattant antifasciste de la première heure qui  vient de nous quitter.

Un ancien volontaire qui a combattu tout d’abord dans les premières unités de la 11ème Brigade internationale  sur le Front de Madrid en octobre 1936 puis dans celles de la 14ème Brigade «  La Marseillaise « qui s’est illustrée dans les combats les plus exposés, les plus rudes pendant la guerre d’Espagne dans la Résistance de la République espagnole  et de son peuple, au coup d’Etat du général Franco et de la droite espagnole, soutenu dans cette entreprise par Hitler et Mussolini.

Face à l’inaction,  à l’impuissance des Démocraties européennes et de la SDN, les démocrates du monde entier  et les opinions publiques exprimeront avec force, devant  tant d’aveuglement,  leur indignation, leur colère et leur consternation.  Cette opinion publique mondiale, présentait que quelque chose de grave se tramait, se préparait, au-delà de l’Espagne, contre la paix en Europe et la paix du monde si rien n’était fait en Espagne, pour empêcher et « tuer dans l’œuf » l’audace et les agissements  du fascisme espagnol et de ses alliés européens. Derrière les objectifs de restauration de l’ordre social de la vieille Espagne, des privilèges de l’Eglise et de l’aristocratie, des privilèges de l’aristocratie et des grands propriétaires fonciers, la remise en cause des résultats  des élections de février 1936 (l’espoir même d’une société avec plus de justice sociale), c’est aussi de bien autre chose dont il s’agit...

Avec le putsch du général Franco et ses ramifications, c’est  en fait la seconde guerre mondiale qui venait de débuter à Madrid.

Dans un langage qui n’appartient qu’à lui le général de Gaulle, évoquant cette situation au sud des Pyrénées devait affirmer « Les Rois de France ne s’y seraient pas trompés »…

Faire tomber l’Espagne dans le camp fasciste européen constituait un impératif pour les nazis et les fascistes italiens  pour isoler, et encercler la France afin de mieux l’asservir.

C’est malheureusement  ce qui devait se passer …

« La politique de non-intervention » sera la posture de la France et de l’Angleterre puis, la figure imposée du comité de Londres et de la SDN, une politique de dupe, qui aboutira » dans les faits à désavantager l’Espagne républicaine.

C’est dans ces conditions que Théo, à l’instar de milliers d’autres volontaires (on dira plus tard qui s’étaient « levés avant le jour »), venus du monde entier, 53 pays, s’engagera dans les BI pour venir aider la République espagnole et son peuple dans un sursaut de résistance ; l’incarnation de cette résistance était symbolisée par ce mot d’ordre ; « le fascisme ne passera pas »

35 000 volontaires, dont près de 10 000 français, s’engageront dans les BI.

Théo sera parmi les premiers volontaires internationaux dépêchés à Madrid pour participer, avec les madrilènes à la défense de la ville ; à la cité Universitaire, à casa del Campo…

Théo sera de tous les combats et de toutes les batailles pendant la Guerre d’Espagne ; après la défaite de Franco pour s’emparer de Madrid en octobre novembre 1936  Théo sera  engagé  avec  ses camarades de la 14ème brigade sur les Fronts du Jarama, de Belchite, de Teruel en 1937 et 1938 ; il sera également de ceux qui participeront à la contre offensive de l’armée républicaine en juillet 1938 (Le passage de l’Ebre ) pour renverser une situation de plus en plus préoccupante pour la République espagnole.

En octobre 1938, suite à la décision du Gouvernement  de la République de démobiliser les B.I, Théo ne se résoudra pas à cette décision. Il réintégrera l’armée espagnole afin de poursuivre le combat jusqu’au bout.

Ses qualités personnelles  de courage, d’intelligence politique et militaire, son humanité et sa gentillesse feront de lui une figure, emblématique du combattant  international, antifasciste.

Après la défaite militaire et politique de la République espagnole dans les conditions que l’on sait, (1)

Théo connaitra les conditions terribles de l’internement à Miranda de l’Ebro, d’où il s’évadera pour s’engager ensuite dans les Forces Françaises Libres afin de continuer le combat contre le principal allié et complice de Franco hier dans leur guerre au peuple et à la République espagnole ; l’Allemagne Hitlérienne et ses armées d’occupation sur d’autres théâtres d’opérations en passant par la Norvège, la France, la Grèce, la Libye, l’Italie, la Hollande….

Christine DIGER  dans un livre qu’elle lui a consacré «  Un automne pour Madrid », nous donne à revisiter par le récit qu’elle en fait l’Histoire hors du commun de Théo, une histoire extraordinaire et singulière que son livre « tire de l’oubli » pour reprendre une expression de Jean  Ortiz , une histoire  qui  nous émeut  et nous fascine  une histoire qui  met en lumière  l’épopée des Brigades internationales .  

Après la guerre, la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945, le retour de la démocratie en Europe et de Théo à la vie civile, celui-ci ne se fera pas sans difficulté  pour trouver un emploi…

C’est alors qu’on lui proposera d’aller combattre en Indochine… Après tant de combats et d’épreuves pour servir ses idéaux Théo ne se reniera pas, il restera fidèle aux valeurs et aux idées qui ont toujours été les siennes et refusera d’aller combattre en Indochine dans le cadre d’un engagement militaire d’une autre nature, qui aurait fait injure à ce pourquoi il a toujours combattu.

Comme il aimait souvent à le dire, il se définissait comme un combattant au service de ses idées de libération humaine, de Fraternité et de solidarité et non comme « un guerrier ».

Théo  demeurera sa vie durant un combattant et un citoyen antifasciste au service de la Liberté, de la Démocratie, du progrès social, des luttes d’émancipation humaine  sans lesquelles il ne saurait y avoir d’espoir pour un monde meilleur. Pour que vive la Liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence et la résignation. Théo était de cette trempe.

Faire connaitre l’histoire de Théo, outre le fait que ce n’est que lui rendre justice, c’est aussi éclairer et mettre en lumière l’extraordinaire épopée, à travers lui, de ses compagnons et camarades des Brigades internationales .Une histoire  d’hommes inédite dans son ampleur.

Les valeurs pour lesquelles Théo s’est engagé et a combattu ne relèvent pas du passé. Ne nous y trompons pas, ces valeurs sont aujourd’hui encore, d’une très grande actualité avec l’aggravation de la crise du capitalisme mondial et la résurgence des idéologies d’exclusion et d’extrême droite en Europe. Théo d’ailleurs ne s’y trompait pas. Jusqu’à ces deux dernières années il est resté un citoyen  un militant vigilant et agissant pour apporter son appui et sa caution dans les actions de solidarité et de défense des droits humains et dénoncer la résurgence « de la montée des périls ». Il était communiste et c'était pour servir cet idéal qu'il a toujours combattu.

La vie de Théo est une vie exemplaire pour les générations nouvelles.

Nous garderons de lui aussi le souvenir vivace d’un homme chaleureux et toujours  plein d’allant et de vitalité et avec lequel nous avons partagé ensemble au cours des dernières années de sa vie , dans le cadre de nos activités au service » de la mémoire « , avec les amis et camarades de l’ACER ,   des rencontres  ou la joie  de nous retrouver, l’amitié  et la Fraternité n’étaient pas en reste…

Théo, nous saluons ta mémoire et souhaitons t’assurer de notre volonté et de notre engagement à poursuivre l’action qui est la notre contre l’oubli et l’œuvre du temps.

Le meilleur hommage que nous puissions te rendre c’est encore et toujours de dire qui tu étais, qui vous étiez dans les Brigades.

Nous ne t’oublierons pas Théo. Ta vie et ton histoire appartiennent à la génération des antifascistes de la guerre d’Espagne, à l’épopée des Brigades et à la poursuite de votre engagement jusqu’à la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945. Elles continueront d’éclairer notre action pour le présent et pour l’avenir.

Theo Francos, 68 años con una bala pegada al corazón

Theo Francos, 68 años con una bala pegada al corazón

Combatió con los republicanos en la Guerra Civil, con los aliados en la II Guerra Mundial y sobrevivió a su fusilamiento

Theo Francos vivió 98 años, los últimos 68 con una bala alojada en el tórax, a escasos milímetros del corazón, que le dispararon en la II Guerra Mundial, en Holanda, en un pelotón de fusilamiento. “Oí el comienzo del tableteo de las metralletas y me dejé caer. Todo se volvió negro. Entonces se produjo el milagro. La bala que debía haberme tocado el corazón fue amortiguada y desviada por una insignia metálica de paracaidista que llevaba en el uniforme. Gravemente herido, caí en la fosa con mis compañeros muertos”, relató a la fotógrafa Sofía Moro en su libro Ellos y nosotros. “Los alemanes no nos remataron ni nos cubrieron de tierra y cal, sino que decidieron dejarlo para el día siguiente. Segundo milagro. Antes de su llegada, al alba, se produjo el tercer milagro. Una pareja de campesinos holandeses pasó por delante de la fosa para empezar su jornada de trabajo en el campo. Eran de la Resistencia. Sorprendidos, descubrieron la carnicería y observando los cuerpos vieron que uno entre ellos se movía todavía un poco. Era yo”.

Aquella pareja lo escondió y cuidó hasta que se recuperó. Francos nunca quiso sacarse la bala. Le dio miedo. Cada tres meses pasaba una revisión para comprobar que no se había movido. Solía decir que su vitalidad le venía del metal que aquel proyectil le iba administrando a la sangre. Estuvo viajando hasta hace poco: a una exhumación en Piedrafita de Babia, a Cuba... Su familia le bordaba en las camisetas el número de teléfono porque, cuando Francos estaba fuera, siempre se olvidaba de llamar y temían que le pasara algo.

Hijo de emigrantes españoles, nació en Fontihoyuelo (Valladolid), en 1914, pero vivió casi toda su vida en Francia, en Bayona. Allí fue al colegio hasta los 12 años. A los 16 se afilió a las Juventudes Comunistas. Con 22 llegó a Madrid para luchar en la Guerra Civil del lado de los republicanos. Se unió al quinto regimiento, con otros franceses y también belgas, muchos atletas llegados el 17 de julio de 1936 a Barcelona para participar en las Olimpiadas Populares organizadas como respuesta al boicot que en los Juegos Olímpicos de Berlín se había hecho a los deportistas antifascistas. Su primera acción fue la defensa del puerto de Somosierra, para cerrar el paso al general Mola.

Más tarde, se unió a la XI Brigada Internacional, donde llegó a ser comisario político. El primer encargo fue la defensa de la Ciudad Universitaria de Madrid. “Fue un combate terrible, cuerpo a cuerpo, edificio por edificio, escalera por escalera. Tirabas un tabique y te encontrabas con un moro de frente. El primero que tiraba era el que se salvaba. Pasamos mucho miedo”, relataba Francos en el libro Ellos y nosotros. Allí le hirieron por primera vez, en un brazo, por metralla de una granada.

Radiografía del tórax donde se ve la bala.

Ya recuperado, volvió al frente ante la ofensiva franquista por el este de Madrid, en el río Jarama, donde murieron miles de brigadistas. Atravesó a nado el río para recoger a un compañero, un pianista americano al que una granada había arrancado un brazo. Ambos se reencontraron en 1986. Con su única mano, el brigadista al que había salvado la vida tocó El paso del Ebro, una canción que solían cantar los días previos al combate. Francos recordaba este reencuentro con emoción.

Después vino la Batalla de Brunete, la de Belchite, Teruel, el Ebro... hasta que los brigadistas internacionales recibieron orden de retirarse. En octubre de 1938, La Pasionaria les despedía en Barcelona: “Podéis marchar orgullosos. Vosotros sois la historia. Vosotros sois leyenda. Sois el heroico ejemplo de la solidaridad y de la universalidad de la democracia. No os olvidaremos”. En su dormitorio de Bayona, sobre el cabecero de la cama, Francos tenía un retrato de La Pasionaria, a la que decidió desobedecer aquel día. No quiso marcharse. Se unió a la 65ª Brigada de choque del Ejército republicano, y en marzo de 1939 terminó en el puerto de Alicante, la gran ratonera donde los perdedores de la guerra esperaban unos barcos extranjeros que nunca llegaron para evacuarles. Allí presenció los suicidios de compañeros que prefirieron quitarse la vida antes de caer prisioneros. A él lo enviaron a la cárcel de Portacelli, donde fue torturado, y después al campo de concentración de Miranda de Ebro del que se fugó y fue capturado de nuevo varias veces.

Las torturas fueron terribles. Vio cómo los franquistas cortaban la mano a muchos republicanos: “A ver cómo saludáis ahora con el puño cerrado”, recordaba que les decían. En 1940, gracias a la Cruz Roja, fue liberado. Pensaba que volvía a casa a descansar, pero volvía a otra guerra. Y decidió combatir de nuevo al fascismo. El 21 de junio de 1940 embarcó rumbo a Inglaterra para ingresar en la escuela de paracaidismo de Manchester. En 1942, le enviaron a Libia, donde tuvo que rematar a su mejor amigo, herido por una ráfaga de metralleta.

El 15 de septiembre de 1944 se lanzó en paracaídas sobre Arnhem, en Holanda, con otros 36 hombres. Cayeron prisioneros. Les llevaron a una fosa y dispararon. Esa es la bala que aún conservaba en el tórax. Todos le dieron por muerto. Su madre, a la que llevaba nueve años sin ver, ya iba de luto. Su prometida no había perdido la esperanza y ambos se casaron en Bayona en 1946. Ella murió hace unos años. Él hace unos días, con 98 años, una bala a escasos milímetros del corazón y un mal hábito: nunca dejó de fumar en pipa.

Les trois morts de Théo Francos

Paru dans Image le 05 juillet 2012

RIP – Les trois morts de Théo Francos, combattant antifasciste et enfant du siècle

"Vu qu'aucun putain de média espagnol n'a daigné écrire quatre lignes sur ta mort, Théo, je me propose de le faire." Ainsi commence l'hommage d'Aitor Fernandez à Théo Francos, mort le 2 juillet à l'âge de 98 ans après avoir "risqué sa vie pour défendre la cause antifasciste [...] au-delà des nationalités et des drapeaux". L'histoire de Théo Francos se confond avec celle du XXe siècle, construite autour de guerres qui ont détruit des nations entières et de causes qui ont tenté de les reconstruire. C'est une histoire de courage aveugle et de détermination, celle d'un homme nageant dans les flots de l'Histoire. Une histoire qui ne devrait pas être oubliée, comme le souligne à plusieurs reprises l'auteur du texte, et qui mériterait "plus de place dans les médias que tout ce que peuvent dire ou faire Rajoy ou la sélection de football espagnole".

 

Elevé à Bayonne dans une famille ayant émigré d'Espagne, Théo Francos s'engage au sein des Brigades internationales dès le début de la guerre civile espagnole, en 1936. Capturé en 1939, retenu dans le camp de concentration de Miranda de Ebro et torturé pour avoir voulu s'échapper, il confiera à Aitor Fernandez : "Parfois, je me demande comment j'ai pu supporter cela. A l'extérieur du camp, les gens me jetaient de la nourriture ou de l'eau, que mes camarades me donnaient quand ils pouvaient." Il y restera deux ans.

Dès que les forces franquistes le libèrent, il décide, plutôt que de rejoindre sa future femme, de s'engager immédiatement auprès des Forces françaises libres en Angleterre pour poursuivre le combat, y compris jusqu'au front est. A nouveau capturé, il sera fusillé, mais survivra miraculeusement, la balle passant à quelques centimètres de son cœur. "Tu ne sais pas ce qui se passe, si c'est réel ou pas, se rappelle-t-il. Car parfois ils te blessaient exprès pour que tu souffres avant de mourir."

Théo Francos réchappera finalement de la guerre, et tentera de faire vivre "la mémoire de son expérience, en nourrissant l'espoir que l'horreur qu'il a vécue ne se reproduira jamais", comme le résume le livre que lui a consacré Christine Diger, Un automne pour Madrid : histoire de Théo, combattant pour la liberté.

Aitor Fernandez se souvient, lui, d'une discussion avec l'homme lors de laquelle il loue "la bonté des hommes" et surtout "la solidarité des femmes" qui lui ont "sauvé la vie plusieurs fois". "Des femmes idéalistes et courageuses, écrit Fernandez. A Stalingrad, tu es allé 30 kilomètres derrière les lignes ennemies avec une fille russe de 19 ans […]. Tu l'as retrouvée soixante-dix ans après, elle avait 90 ans et ton fils a dû lui dire de ne pas te serrer aussi fort dans ses bras car elle risquait de te tuer."

"J'imagine que tu es mort en paix, conclut Aitor Fernandez, quoiqu'un peu inquiet de 'voir le visage du fascisme refaire surface'. J'espère ne jamais avoir à vivre les expériences terribles que tu as vécues." Un hommage à Théo Francos aura lieu à Biarritz, le 10 juillet à 15 h 30, rapporte Sud-Ouest. Sur Twitter, Maître Eolas lui a également rendu hommage.

Disparition de Théo FRANCOS

C'est avec beaucoup d'émotion et une très grande tristesse que nous apprenons la disparition de Théo FRANCOS, ancien volontaire de la XIVe Brigade Internationale. C'est un combattant antifasciste de la première heure qui nous quitte. En effet, Théo fut dès 1936 au nombre de ces volontaires "levés avant le jour", partis combattre en Espagne le putsch du Général Franco et de ses complices pour participer à la défense de la jeune République espagnole dans les rangs des Brigades Internationales  ; il s'engagera dans les Forces Françaises Libres pour continuer le combat jusqu'au bout.

Il demeurera sa vie durant un combattant et un citoyen antifasciste au service de la démocratie, de la liberté et du progrès social. Une vie exemplaire pour les générations nouvelles.

Nous garderons aussi le souvenir vivace d'un homme chaleureux, plein de vitalité communicative.

Ses amis et camarades de l'ACER saluent sa mémoire et adressent à sa famille et à ses proches leurs sentiments d'affection et leurs très sincères condoléances.

Claire ROL-TANGUY

secrétaire générale de l'ACER

Ses obsèques auront lieu mardi 10 juillet 2012 à 15:30, au crématorium de la Côte Basque, Rue Marcel Dassault, 64200 BIARRITZ.